Détendez vous à lecture des classiques de la littérature sur le thé

Pour tout(e) amateur(trice) de thé, voici une sélection de classiques de la littérature sur le thé absolument incontournables.

Pour tout(e) amateur(trice) de thé, voici une sélection de classiques de la littérature sur le thé absolument incontournables. Laissez vous transporter en Asie du 8è siècle au 19è siècle, à travers la lecture de ces trois ouvrages. Installez-vous confortablement pour un instant de sérénité et de cocooning, faites infuser un thé délicat, buvez une longue gorgée et laissez-vous emporter par le pouvoir des mots et des émotions. Bonne dégustation et bonne lecture !

Le classique du thé de Lu Yu, Rivages poche

Une petite feuille amère, sur un arbre qui pouvait atteindre plus de vingt mètres de haut, est devenue, un jour, l’origine de la boisson la plus recherchée dans le monde entier : le thé. En Chine, cette petite feuille doit aussi son succès à un homme dont le fabuleux destin l’a conduit à devenir le dieu du thé : Lu Yu (733-804). Il est le premier à avoir présenté une synthèse des différents aspects du thé et à avoir posé les bases de l’art de la dégustation dans son ouvrage élevé au rang de livre canonique : Le classique du thé.

Le maître du thé de Yasushi Inoué, Le livre de poche

Monsieur Rikyu (1522-1591), Grand Maître de thé adepte du bouddhisme zen, n’est pas mort dans son lit : il s’est fait hara-kiri à l’âge de 69 ans. Pourquoi s’est-il donné la mort ? Un vieux moine, son disciple, tente d’élucider le mystère de ce suicide. Ce livre-enquête nous projette dans le Japon de la fin du XVIème siècle et du début du XVIIème siècle. A cette époque, la cérémonie du thé était un acte grave, un rituel qui témoignait d’un engagement redoutable, empreint d’exigences éthiques et politiques, prétexte parfois à des négociations secrètes. Le Maître de thé est donc tout naturellement un roman d’initiation, de méditation, lyrique et sensuel à la fois. A travers la figure historique de Rikyu, Yasushi Inoué (1907-1991) dresse le portrait d’une génération hantée par la mort. Etrange de penser qu’il a écrit là son dernier récit et sans doute son chef-d’oeuvre, publié en 1991, l’année même de sa disparition.

La route du thé et des fleurs de Robert Fortune, Petite Bibliothèque Payot

Shanghai, septembre 1848. Le botaniste écossais Robert Fortune est de retour dans la Chine interdite, cinq ans après son premier périple raconté dans Le Vagabond des fleurs. Toujours aussi émerveillé par l’Empire Céleste, toujours aussi inconscient des dangers qui le guettent, il doit, cette fois, dérober les plus précieuses variétés de thé, étudier les techniques de préparation des feuilles, puis convoyer ce trésor vers les contreforts de l’Himalaya, où la très britannique East India Company possède ses plantations. Fortune réussira, bien sûr, mettant ainsi fin au monopole chinois du thé, et non sans avoir également résolu l’énigme du thé vert et du thé noir…

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